Lever de rideau sur Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis

 Lever de rideau sur Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis

Les 27 et 28 mai, c’est au tour de Benjamin Kahn de présenter sa pièce, « Sorry, But I Feel Slightly Disidentified »

Les Rencontres chorégraphiques de Seine-Saint-Denis en direct et en présence du public, du 19 mai au 20 juin. Un pied de nez à la crise sanitaire.

Les Rencontres chorégraphiques de Seine-Saint-Denis ont une longue histoire derrière elles. A l’origine, c’était un festival de danse qui puise son origine à Bagnolet en 1969, sous la forme d’un concours pour la nouvelle danse. Le festival a gagné ses lettres de noblesse au fil des éditions. Depuis 2002, plus de 400 représentations et 200 compagnies invitées, dont 70 françaises et 139 étrangères.  En bonus, présentation de 89 nouvelles créations.

Encourager des créations chorégraphiques internationales

Les Rencontres sont devenues un rendez-vous incontournable pour les chorégraphes et danseurs un brin iconoclastes.   Le Festival, fidèle à sa mission initiale, encourage des créations chorégraphiques internationales et contribue à l’émergence d’œuvres nouvelles. La primeur est accordée aux expressions artistiques engagées et aux artistes inconnus. Chaque année, des compagnies du monde entier y sont invitées.

Pour l’édition 2021, Les Rencontres présentent une vingtaine de chorégraphes dans 7 théâtres de la Seine-Saint-Denis, avec pas moins de 18 chorégraphes invités. A travers une programmation riche et diversifiée >> DÉCOUVREZ LA PROGRAMMATION OFFICIELLE DE L’ÉDITION 2021 << le festival tend, cette année encore, à stimuler un mouvement chorégraphique pluriel.

>> Lire aussi :Les gestes de la danse de Chaillot avec le chorégraphe Abou Lagraa  

Jeudi 27 et vendredi 28 mai, c’est au tour de Benjamin Kahn de présenter sa pièce, « Sorry, But I Feel Slightly Disidentified » dans sa première création, nourrie d’images issues de la culture pop et des média sociaux, Benjamin Kahn interroge les stéréotypes ainsi que les peurs vis-à-vis de la femme et de l’autre, différent  par sa race, sa culture…

Les 15 et 16 juin, Smaïl Kanouté présente « NEVER TWENTY ONE ». Dans ce spectacle, Smaïl Kanouté offre son corps transformé à l’occasion en tableau couvert d’inscriptions. Pour cet artiste pluridisciplinaire, danse, graphisme et arts plastiques sont indissociables. Son œuvre en est témoin.

Mishka Gharbi