Procès Charlie Hebdo : l’audience suspendue après le malaise d’un accusé

 Procès Charlie Hebdo : l’audience suspendue après le malaise d’un accusé

Attentats – Ouverture du procès de 14 personnes sont soupçonnées d’avoir participé aux attentats de Charlie Hebdo, de l’Hyper Cacher de Vincennes et à Montrouge. Alain JOCARD / AFP

Après avoir déclaré être reporté pour deux heures ce jeudi 24 septembre, le procès Charlie Hebdo des attentats de janvier 2015 a été suspendu jusqu’à vendredi, à la suite d’un malaise d’un accusé.  

« En raison d’un détenu malade et qui doit voir un médecin, nous allons suspendre l’audience et voir de quoi il s’agit », a déclaré le président de la cour Régis de Jorna vers 11 heures du matin. En effet, l’un des 11 accusés présents devant la cour d’assises spéciale de Paris a été pris de vomissements ce jeudi matin, dès l’ouverture de l’audience.

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« Aucun des accusés dans ce box n’a fait l’objet d’un test »

« Je viens d’apprendre qu’aucun des accusés dans ce box n’a fait l’objet d’un test avant cette audience », s’est indignée Me Dosé, son avocate. Elle a ensuite indiqué que son client allait être testé au Covid-19. Cette interruption est intervenue alors que la cour d’assises auditionnait par visio-conférence un enquêteur de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). La cour devait entendre également dans l’après-midi Peter Cherif, témoin-clé du procès.

Si l’audience peut effectivement reprendre demain, le programme « sera celui qui avait été prévu pour demain », a ajouté le président de la cour Régis de Jorna, qui précise que les résultats du test Covid de l’accusé seront communiqués aux avocats.

Quant à lui, le conseil de l’accusé a déclaré : « Nous ne le représenterons pas Mickaël Nezar Pastor Alwatik [en son absence, NDLR]. Soit il est en état de comparaître, soit il ne l’est pas et l’audience sera suspendue ». Nezar Mickaël Pastor Alwatik, est jugé comme ses co-accusés pour son soutien logistique présumé aux auteurs des attentats qui ont fait 17 morts du 7 au 9 janvier 2015.

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Malika El Kettani