Les députés débattront des propos islamophobes de Donald Trump

 Les députés débattront des propos islamophobes de Donald Trump

Le candidat américain avait aussi affirmé qu’il existait à Londres et à Paris des quartiers si radicalisés que la police n’y entrait pas.


Des députés britanniques vont débattre le 18 janvier de la pétition réclamant d'interdire Donald Trump de séjour au Royaume-Uni qui a dépassé la barre des 500 000 signatures, largement plus que le seuil de 100 000 signatures au-delà duquel la Chambre des Communes doit y répondre. Elle a été lancée après les déclarations du candidat à la primaire républicaine proposant d'empêcher « temporairement » les musulmans d'entrer aux États-Unis.


La commission des pétitions de la Chambre des Communes a décidé mardi de tenir un tel débat. Celui-ci n'aura toutefois pas lieu dans la chambre proprement dite, mais dans une petite pièce à Westminster Hall, la plus vieille partie du palais de Westminster, et il n'y aura pas de vote à la fin. Selon les règles en vigueur, la commission est saisie dès qu'une pétition dépasse les 100 000 signatures. Celle contre Donald Trump a recueilli environ 568 000 signatures.


Le milliardaire américain s'est attiré une pluie de critiques dans le monde entier après avoir proposé d'empêcher les musulmans d'entrer aux États-Unis suite à la mort de 14 personnes dans une fusillade à San Bernardino, en Californie.


Il avait de plus affirmé qu'il existait à Paris et à Londres des zones radicalisées où les policiers refusaient d'entrer, une assertion immédiatement démentie dans les deux capitales. Le Premier ministre britannique David Cameron avait qualifié ces déclarations de « clivantes, stupides et fausses ». « S'il venait dans notre pays, nous serions tous unis contre lui », avait-il ajouté.


Rached Cherif


(Avec AFP)

Rached Cherif