6e édition du prix « Jeunesse pour l’égalité »

 6e édition du prix « Jeunesse pour l’égalité »

Illustration / © AFP


C’est un concours de création visuelle pour les jeunes de 11 à 25 ans organisé par l’Observatoire des inégalités. Cette année, le thème est « #balancelesdiscriminations ».


« Stage de fin de 3e : Ahmed a dû se rabattre sur le supermarché du coin quand son camarade de classe Théo a obtenu un stage dans l’agence bancaire de son père. Au gymnase du lycée, interdiction pour Guillaume de pénétrer dans les vestiaires des garçons parce qu’il est gay ».


Si ces situations vous parlent, l’Observatoire des Inégalités vous invite à raconter et surtout analyser les discriminations « que vous avez subies, reproduites ou constatées ».


Les organisateurs de ce concours de communication visuelle attendent des vidéos et des affiches sur le thème « #balancelesdiscriminations ».


Vous avez jusqu’au 31 janvier prochain pour envoyer vos réalisations. Des chèques cadeaux et des trophées « Jeunesse pour l'égalité » sont à gagner.


Espoirs des plus jeunes


L’objectif est « de permettre aux jeunes de s’exprimer et de remettre en cause les positions sociales prédestinées ». Les candidats peuvent concourir dans deux catégories : vidéos et supports visuels (affiches, expos photos, dessins, animations web, etc.).


La forme était totalement libre mais la vidéo ne devait pas excéder 1’30 minute. Avec près de 42 % des hommes et 27 % des femmes se situant dans la même catégorie socioprofessionnelle que leurs pères, il n’est pas étonnant que certains jeunes soient pessimistes aujourd’hui sur leurs possibilités d’évolution et de réussite.


Les inégalités et les discriminations minent les espoirs des plus jeunes, en particulier ceux d’origine modeste. Pour lutter contre cette situation, l’Observatoire des inégalités lance, pour la 6e année consécutive, son Prix « Jeunesse pour l’égalité », avec le soutien du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, du Commissariat Général à l'Egalité des Territoires et de la Mairie de Paris.





 

Chloé Juhel