Bientôt des puces électroniques dans les véhicules administratifs

 Bientôt des puces électroniques dans les véhicules administratifs

Un véhicule administratif photographié en train de transorter de la nourriture pour bétail


La présidente de l’Instance générale pour le contrôle des dépenses publiques a déclaré que des cartes à puce seront utilisées sous peu afin de contrôler la consommation de carburant des véhicules administratifs. Une mesure d’austérité qui répond aussi à une indignation régulière de l’opinion publique.


Pas question pour le moment d’installer des chips électroniques de géolocalisation « trop coûteux », mais Kaouther Neji, présidente de l’Instance générale pour le contrôle des dépenses publiques, a annoncé devant le parlement que des cartes à puce sont en passe d’être installées dans les véhicules pour contrôler leur consommation de carburant dans un premier temps.


La même source a également déclaré que le nombre de véhicules administratifs en circulation a été régulièrement surévalué. Ainsi le parc automobile de l’Etat compterait près de 32.000 véhicules administratifs, et non pas 80.000 comme on l’entend ici et là, un chiffre à répartir sur plusieurs catégories dont toutes ne consistent pas en des voitures de fonction en possession continue des fonctionnaires.


Le taux d’infraction concernant ces véhicules ne serait par ailleurs que de 5%. Un taux qui aurait en réalité été réduit de 14% après la révolution, selon le ministre des Domaines de l’Etat et des affaires foncières, Mabrouk Korchid lors d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple consacrée à la discussion du budget de son ministère.


Toujours selon le ministre, son département « organise régulièrement des opérations de contrôle, en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, pour lutter contre l’utilisation illégale des voitures administratives ».


Chaque saison estivale ou encore en période des fêtes, des citoyens signalent toutes sortes d’abus en relation avec l’usage de ces véhicules, en les publiant désormais sur les réseaux sociaux, des abus allant du stationnement en bord de mer au transport illégal de marchandises.


 


S.S

Seif Soudani