48 Images Secondes, festival de cinéma québécois avec le film « Je m’appelle humain »

 48 Images Secondes, festival de cinéma québécois avec le film « Je m’appelle humain »

Un long métrage documentaire sur la vie et l’œuvre de la poète innue Joséphine Bacon

48 Images Secondes, festival qui met à l’honneur le cinéma québécois, les 17 et 18 avril 2021. Au programme, cinq films à découvrir en ligne.

Le festival dédié au cinéma québécois, 48 images secondes, est programmé les 17 et 18 avril 2021. Une première partie du festival est à suivre en ligne. Une deuxième, espèrent les organisateurs, en salles, en octobre prochain.

Cette 12ème édition du festival se déroule sur la plateforme, Mon cinéma québécois. Au programme, une sélection de cinq longs-métrages québécois à visionner en ligne. Les films sélectionnés représentent une pertinente illustration de la richesse et la diversité du cinéma du Québec.

« Lorsque les anciens nous quittent, un lien avec le passé disparaît »

En film d’ouverture, le samedi 17 avril, à 17h,« Il pleuvait des oiseaux » de Louise Archambault. Quant au film de clôture, programmé dimanche, 18 avril à 21h, c’est le film multi-primé « Je m’appelle humain » de Kim O’bomsawin.

Lors de chacune des séances, un court-métrage sera également diffusé. Et, chaque projection sera suivie d’une rencontre en ligne avec un invité.

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« Je m’appelle humain », film documentaire sélectionné  dans plusieurs festivals canadiens. La réalisatrice abénakise, Kim O’Bomsawin, présente un long métrage sur la vie et l’œuvre de la poète innue, Joséphine Bacon. Dite «  Sauvage ».  « Lorsque les anciens nous quittent, un lien avec le passé disparaît avec eux », énonce la femme de lettres.  Joséphine Bacon incarne une génération témoin d’une époque bientôt révolue. « Je m’appelle humain » se veut donc un témoignage contre l’oubli et un message pour la postérité. Le documentaire propose une immersion dans l’Histoire d’un peuple multimillénaire du Québec. Dans ce film qui lui est dédié, la poète raconte et transmet son savoir et celui de ses ancêtres. Dans sa langue, innu, veut dire « humain ». En racontant sa vie et celle des siens, parfois dans sa propre langue, Joséphine Bacon est touchante par son naturel.

Mishka Gharbi