Covid-19 : l’Europe autorise les nouveaux vaccins ciblant Omicron

 Covid-19 : l’Europe autorise les nouveaux vaccins ciblant Omicron

Robyn Beck / AFP

Les versions des vaccins de Pfizer et Moderna, adaptées au variant Omicron, ont été autorisées par l’Agence européenne du médicament (EMA).

C’est officiellement fait ! Hier (1er septembre), l’Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé les vaccins de Pfizer et Moderna ciblant plus spécifiquement le variant Omicron du Covid-19. Dans un communiqué paru hier, l’Agence européenne apporte quelques précisions sur cette nouvelle étape dans la lutte contre cette pandémie sur le Vieux continent. Qualifiés de « bivalents », les deux vaccins sont conçus pour cibler la souche originelle du Covid-19 ainsi que le sous-variant BA.1 d’Omicron.

Objectifs BA.4 et BA.5

Il faudra être âgé de 12 ans et plus, mais aussi avoir reçu au minimum une première dose de vaccin contre le Covid-19, pour bénéficier d’une injection d’un de ces deux vaccins « actualisés ». A ce jour, les souches les plus dominantes dans le monde, restent les lignages BA.4 et BA.5. Selon les chiffres enregistrés par Santé publique France, au cours de la semaine du 15 août, le sous-lignage BA.5 représentait 95,3% des sous-lignages du variant Omicron dans l’Hexagone. L’EMA affirme être déjà en train de travailler à une approbation, dès cet automne, de vaccins ciblant les sous-variants BA.4 et BA.5.

L’exemple américain

L’Agence européenne a donc suivi l’exemple des autorités sanitaires américaines (FDA) qui, la veille (30 septembre), avait également autorisé des vaccins Pfizer et Moderna ciblant spécifiquement le variant Omicron. Sauf que ceux-ci visent plus particulièrement les lignages BA.4 et BA.5 du variant Omicron, contrairement à ceux qui viennent d’être autorisés en Europe. En prévision d’une éventuelle poussée épidémique cet automne et cet hiver, le gouvernement américain avait annoncé, un peu plus tôt cet été, que son ministère de la santé avait acheté 105 millions de doses à Pfizer, et 66 millions à Moderna.

 

Charly Célinain