Ecoles primaires et maternelles : une rentrée sous surveillance

 Ecoles primaires et maternelles : une rentrée sous surveillance

Le gouvernement lance une nouvelle campagne pour combattre le phénomène du harcèlement à l’école. Thomas SAMSON / AFP

A chaque rentrée son nouveau protocole sanitaire. Les enseignants des écoles primaires et maternelles sont habitués. En revanche, toujours pas de vaccin pour les moins de 55 ans à l’horizon.

C’est ce matin que les élèves des écoles primaires et maternelles ont repris le chemin de l’école. Après deux semaines de congés et une semaine d’ « école à la maison » pour tenter d’endiguer la troisième vague de l’épidémie, les établissements scolaires ont rouvert leurs portes. Les collèges et lycées rouvriront, eux, la semaine prochaine, ils reprennent pour l’instant les cours « en distanciel ».

Pour cette rentrée un peu spéciale, Emmanuel Macron et Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale, se sont rendus dans une école élémentaire de Melun, en Seine-et-Marne. « L’école permet de lutter contre les inégalités sociales et de destin. C’est pourquoi nos enfants doivent pouvoir continuer à s’y rendre et à apprendre, avec un protocole strict », a tweeté le chef de l’État.

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Vaccination prioritaire ?

Des tests salivaires et des autotests doivent être mis à disposition du personnel enseignant : 400 000 tests salivaires doivent être déployés cette semaine, avec un objectif hebdomadaire de 600 000 d’ici la mi-mai. « Ces tests sont en train d’arriver dans les écoles de France », a précisé ce week-end Jean-Michel Blanquer au micro de RTL. Les autotests sont réservés aux lycéens de plus de 15 ans et aux enseignants.

Par ailleurs, l’exécutif s’est une nouvelle fois engagé pour la vaccination prioritaire des enseignants de plus de 55 ans, alors qu’Emmanuel Macron avait promis un vaccin à tous les enseignants, sans limite d’âge, à la mi-avril.

Deux mètres de distance à la cantine

L’exécutif a rappelé que désormais un seul cas de Covid entraîne systématiquement la fermeture d’une classe. Autre nouveauté : si un professeur est absent, les élèves ne peuvent plus être répartis dans d’autres classes, ce afin d’éviter au maximum le brassage des enfants.

Lors de la pause déjeuner, les élèves devront marquer une distance de deux mètres entre eux, une séparation qui ne sera pas évidente à appliquer en fonction de la taille de la cantine. Enfin, le gouvernement encourage les cours en plein air, ce qui, dans la pratique, est loin d’être réalisable.

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Chloé Juhel