Guterres prolonge la mission de la Minurso

 Guterres prolonge la mission de la Minurso

Le Secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres


Le Secrétaire général des Nations unies António Guterres, a recommandé la prorogation de 12 mois, jusqu’au 30 avril 2019, du mandat de la Minurso.


Dans son rapport sur le Sahara soumis, mercredi 4 avril, aux membres du Conseil de sécurité, Guterres réitère aussi la position ferme de l’ONU quant à la présence du polisario dans la zone de Guerguerate.


Le Secrétaire général réaffirme "son appel du 06 janvier 2018, pour que le trafic commercial et civil ne soit pas entravé et qu’aucune action ne soit menée qui pourrait constituer un changement dans le statu quo de la zone tampon". Tout en appréciant l’action mesurée du Maroc, Guterres appelle le polisario "à se retirer de la zone tampon comme il l’a fait en avril 2017".


Le document de l’ONU confirme encore une fois l’objectif du processus politique qui est de parvenir "à une solution politique sur la base des orientations données par les résolutions du Conseil de sécurité" pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable recommandée par le Conseil de sécurité.


Un message du roi Mohammed VI au Secrétaire général de l'ONU


Dans le même dossier, le ministre des affaires étrangères Nasser Bourita, a remis le même jour au siège des Nations-Unies à New York, un message écrit du roi Mohammed VI au Secrétaire général de l'ONU.


Le message fait suite aux "développements gravissimes que connait la zone à l’Est du dispositif de défense au Sahara marocain", a souligné Bourita, dans une déclaration à la presse à l’issue de son entretien avec le SG de l’ONU.


Le roi dans un entretien avec le Secrétaire Général, a tenu à préciser à Guterres que ces agissements "constituent une menace au cessez-le-feu, violent le droit international et les résolutions de l’ONU, et compromettent sérieusement le processus politique", a fait savoir Bourita.


Le roi Mohammed VI a rappelé que dans ce différend régional qui dure depuis plus de 40 ans, "l’Algérie a une responsabilité flagrante. C’est l’Algérie qui finance, c’est l’Algérie qui abrite, c’est l’Algérie qui arme, c’est l’Algérie qui soutient et qui apporte son soutien diplomatique au polisario", a ajouté Bourita.


De ce fait, "le Maroc demande et a toujours demandé que l’Algérie puisse participer au processus politique, que l’Algérie puisse assumer une responsabilité pleine dans la recherche de la solution et que l’Algérie puisse jouer un rôle à la hauteur de sa responsabilité dans la genèse et l’évolution de ce différend régional" précise le roi du Maroc.


Mohamed El Hamraoui

Mohamed El Hamraoui