Etude : les vaccins à ARN messager « sans risques » pour les femmes enceintes

 Etude : les vaccins à ARN messager « sans risques » pour les femmes enceintes

Les vaccins à ARN messager ne sont pas nocifs pour les femmes enceintes, selon une étude publiée le 18-08-202, dans le British Medical Journal. Raul ARBOLEDA / AFP)

Une nouvelle étude confirme que les vaccins contre le Covid-19 à ARN messager sont sans danger pour les femmes enceintes.

« La vaccination anti-Covid-19 pendant la grossesse n’est pas associée à un risque plus élevé de naissance prématurée [ou] de fausse couche », concluent les auteurs d’une étude sur les risques liés à l’accouchement en ayant été vacciné.

Parue le 17 août, dans le British Medical Journal (BMJ), l’étude a porté sur plus de 85 000 naissances, ou fausses couches, entre mai et décembre 2021. La moitié des femmes enceintes avaient reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid, principalement à ARN messager, pendant leur grossesse.

Pas d’effets secondaires

La semaine dernière (12 août), une autre étude, concernant cette fois-ci les risques d’effets secondaires des vaccins anti-Covid à ARN messager chez les femmes enceintes, était parue dans le Lancet Infectious Diseases.

L’observation portait sur 200 000 femmes enceintes canadiennes vaccinées avec une dose de Pfizer/BioNTech ou de Moderna. Après une semaine, il n’a pas été constaté davantage de fausse couche ou d’enfant mort-né que chez les femmes enceintes non vaccinées.

Quatrième dose

Deux études qui se complètent et rassurent quant à la vaccination des femmes enceintes avec les vaccins anti-Covid à ARN messager. Un timing parfait pour le Ministère de la santé qui, depuis le 20 juillet, recommande à ces dernières de recevoir une quatrième dose, ou deuxième dose de rappel, de vaccin.

Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), les femmes enceintes ayant contracté la Covid-19 ont « quatre fois plus de risques d’être admises en soins intensifs que les femmes du même âge qui ne sont pas enceintes ». Elles sont donc plus susceptibles de développer une forme grave et les risques concernent également l’enfant qu’elles portent.

 

Charly Célinain