Maroc. La dose de rappel réduite à quatre mois du dernier vaccin

 Maroc. La dose de rappel réduite à quatre mois du dernier vaccin

Des personnes âgées reçoivent le vaccin contre le coronavirus (Covid-19) lors de la campagne de vaccination contre le coronavirus au centre de santé Sidi Fateh à Rabat, le 29 janvier 2021. JALAL MORCHIDI / AGENCE ANADOLU / AFP

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a annoncé un nouveau calendrier de la dose de rappel contre Covid-19, réduisant à quatre mois la période la séparant du dernier vaccin.

Ainsi, seront concernées par la dose de rappel les personnes ayant reçu la deuxième dose et celles ayant reçu une première dose du vaccin Johnson depuis quatre mois. Les personnes concernées par la dose de rappel, accessible dans l’ensemble des centres de vaccination sans restriction de lieu de résidence, recevront un SMS du 1717. Cette décision est prise sur recommandation du Comité scientifique national de vaccination anti covid-19, dans le cadre des efforts de lutte contre le variant Omicron à travers l’accélération du processus de vaccination à la dose de rappel, a souligné le ministère.

D’autre part le Maroc a enregistré un total de 1 960 nouveaux cas d’infection au nouveau coronavirus, jeudi 30 décembre.  Le nouveau bilan d’infections porte à 961 058 le nombre total des contaminations depuis le premier cas signalé au Maroc en mars 2020, tandis que le nombre des personnes rétablies est passé à 939 533, soit un taux de guérison de 97,8 %.

Face à la montée en flèche des chiffres des contaminations, les autorités ont multiplié les contrôles de validité des pass vaccinaux dans les établissements publics et privés. À Casablanca huit individus ont été arrêtés pour liens présumés avec un réseau criminel s’activant dans la manipulation des systèmes automatisés de traitement des données en vue de procurer de faux pass vaccinaux moyennant des sommes d’argent. Un agent d’autorité a été interpellé en compagnie de six intermédiaires présumés impliqués dans ces activités et une femme soupçonnée d’avoir une relation illicite avec l’un des prévenus. Selon les premiers éléments d’enquête, le principal mis en cause introduisait de fausses informations sur la base de données de la vaccination dans le but d’obtenir de faux pass au profit de personnes non vaccinées, en contrepartie de montants fixés en fonction du nombre de doses inscrites sur les faux documents.

Mohamed El Hamraoui