Ons Jabeur chute dès le premier tour à Indian Wells

Battue sèchement d’emblée en deux sets expéditifs 3-6, 1-6, faut-il s’inquiéter de cette contre-performance de la tenniswoman Ons Jabeur en Californie, désormais classée 32ème mondiale WTA ?
La joueuse de tennis tunisienne Ons Jabeur (30 ans) faisait son entrée en lice le 7 mars 2025, directement au deuxième tour du tournoi Indian Wells, un Masters 1000, en affrontant l’Ukrainienne Dayana Yastremska (24 ans), modeste 46ème mondiale. Cette dernière s’est pour rappel qualifiée après avoir dominé la Chinoise Yuan Yue (68ème) en deux sets (6-2, 6-4) lors du premier tour. De son côté, Ons Jabeur a bénéficié d’une exemption de premier tour.
En panne de première balle de service, Jabeur n’aura passé que 45% de première et commis cinq doubles fautes contre une seule pour son adversaire. Résultat, une statistique révélatrice sur son état de forme de 27% de succès seulement en seconde balle.
Une saison déjà à oublier ?
Depuis 2022, année de référence où la tunisienne avait atteint quatre finales (Charleston, Rome, Wimbledon, et US Open) et remporté deux titres (Madrid et Berlin), réalisant un record de 48 victoires pour 17 défaites, Jabeur a connu une année 2024 décimée par les blessures avec simplement 16 victoires pour 14 défaites, et actuellement déjà sur un ratio de 11 victoires pour 7 défaites en 2025. De quoi inquiéter ses fans et les observateurs sur les séquelles persistantes notamment de l’opération chirurgicale qu’elle a dû effectuer sur son genou.
Agée de 30 ans et plus à l’aise sur des surfaces plus lentes comme le gazon, elle espère désormais arriver à son rythme de croisière pour l’année en cours en arrivant à Wimbledon où elle fut deux fois consécutives finaliste, le tournoi londonien s’ouvrant le 30 juin prochain.
Déjà à oublier, le tournoi d’Indian Wells (Californie, États-Unis) se déroule en extérieur et sur surface dure chaque année au début du mois de mars, dans la vallée de Coachella au sein de l’Indian Wells Tennis Garden. Très bien dotée financièrement avec près de 9 millions de dollars US pour les dames, la compétition est, avec le tournoi de Miami disputé dans la foulée, l’une des épreuves les plus prestigieuses après les tournois du Grand Chelem et le Masters. A la nomenclature changeante, ce tournoi s’est dénommé successivement « Newsweek Champions Cup », « Pilot Pen Classic », « Congoleum Classic », « Pacific Life Open » et aujourd’hui « BNP Paribas Open », son principal sponsor.