Rencontres et débats à l’IMA. Présentation de l’ouvrage Derrière l’hébreu, l’arabe

 Rencontres et débats à l’IMA. Présentation de l’ouvrage Derrière l’hébreu, l’arabe

Sadia Agsous examine l’activité de la traduction littéraire de l’hébreu vers l’arabe en Israël, en Cisjordanie, au Liban et en Égypte

Une rencontre avec l’autrice Sadia Agsous qui présentera son dernier livre Derrière l’hébreu, l’arabe ; le roman palestinien en hébreu, le 10 juin à I’IMA.

 

Le roman palestinien en hébreu de Sadia Agsous, Derrière l’hébreu, l’arabe, édité chez Classiques Garnier, examine les romans écrits en hébreu par les écrivains palestiniens en Israël, de 1966 à 2017. Le contexte littéraire et culturel est celui de l’arabe minoritaire auquel appartiennent ces écrivains, ainsi que le champ culturel hébraïque auquel ils sont supposés appartenir. Un événement qui s’inscrit dans le cadre du Festival ; Ce que la Palestine apporte au monde.

Sadia Agsous est Docteure en littératures et civilisations et chercheuse associée au Centre de recherche français à Jérusalem. Son projet “Intertwined cultures in translation : Israeli-Jewish literature in the hands of Arab and Palestinian translators”, examine l’activité de la traduction littéraire de l’hébreu vers l’arabe en Israël, en Cisjordanie, au Liban et en Égypte depuis 1948, ainsi que les profils des traducteurs qui sont majoritairement membres de la minorité palestinienne en Israël.

Elle s’intéresse aussi à la production culturelle des Palestiniens en Israël (littérature, cinéma et médias). Sadia Agsous examine et enquête sur ces activités qui s’articulent autour des rapports hégémonie-minorité. Elle explore les domaines de la traductologie, de la littérature et des études produits par cette minorité.

La Palestine au cœur de la programmation

Comment vit, s’exprime et se perçoit la Palestine aujourd’hui ? Qu’apporte-t-elle au monde en termes politique, historique et culturel ? Dans quelle mesure est-elle un symbole de lutte contre l’oppression ? Les Rencontres et Débats de l’IMA s’efforcent de répondre à ces questions, en donnant la parole à ceux qui portent la voix de la Palestine. Chercheurs, intellectuels, membres de la société civile et artistes raconteront, au fil des rencontres, leur vision du pays, leurs combats et leurs espoirs.

Au programme également :

  • Jeudi 8 juin 19h – La Palestine comme littérature
  • Vendredi 9 juin 19h – Archéologie en Palestine 
  • Jeudi 6 juillet 19h –La douleur palestinienne
  • Vendredi 7 juillet 19h – L’expérience carcérale en Palestine

La rencontre, prévue samedi 10 juin, sera modérée par Judith Abensour, réalisatrice et enseignante à l’École nationale supérieure des Arts décoratifs en théorie des arts. Son dernier film, Foedora, aborde l’histoire du Musée palestinien de Birzeit en Palestine et a été sélectionné en compétition française au festival du Cinéma du réel en 2021.

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Mishka Gharbi