« Ségur de la Santé » : première revalorisation anticipée

 « Ségur de la Santé » : première revalorisation anticipée

Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / POOL / AFP.

En première ligne durant la crise du coronavirus, les professionnels de santé verront leur revalorisation intervenir plus vite que prévu.

 

Anticiper

« Cet effort historique se veut d’abord une reconnaissance considérable à l’égard de celles et ceux qui ont été en première ligne dans la lutte contre cette épidémie » se félicitait Jean Castex, après la signature du « Ségur de la santé ».

Le 13 juillet dernier, le gouvernement et les syndicats signaient finalement ce plan en faveur de l’hôpital. Hier (2 septembre), Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, annonçait un avenant sur l’accord du Ségur de la Santé. Un avenant visant à anticiper la mise en œuvre des premières revalorisations.

Dès septembre

Initialement, l’accord prévoyait une revalorisation en deux temps des sages-femmes et des personnels non médicaux au sein des établissements de santé et EHPAD publics. Le programme prévoit une augmentation de 90 euros versés à titre rétroactif sur la paie de janvier 2021. Applicable dès le 1er septembre 2020. Puis 93 euros supplémentaires à partir du 1er mars 2021, était entérinée

Avec l’avenant, la première tranche de revalorisation de 90 euros supplémentaires par mois interviendra dès le mois de septembre, ou d’octobre. 93 euros viendront s’y ajouter à partir de mars 2021.

Engagement

« Cette mise en œuvre accélérée des accords du Ségur de la Santé vient témoigner de l’engagement total du Gouvernement envers les personnels hospitaliers et des EHPAD particulièrement mobilisés depuis le début de la crise sanitaire » selon le ministère de la Santé.

Cette première mesure de revalorisation anticipée concerne près d’un million de professionnels des établissements de santé et des EHPAD. Les accords du « Ségur de la Santé », signés en juillet dernier, ont octroyé 8,1 milliards d’euros aux personnels hospitaliers.

Par ailleurs, les internes, futurs médecins employés à l’hôpital dans le cadre de stages de fin de cursus, vont bénéficier d’une enveloppe de 124 millions d’euros. Le gouvernement prévoit aussi de nouvelles mesures visant à assurer « un meilleur respect du temps de travail ».

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Charly Célinain