Sénat : Le Maroc à l’honneur

 Sénat : Le Maroc à l’honneur

Le groupe d’amitié Maroc au Sénat avec l’ambassadeur du Maroc en France, Mohamed Benchaâboun (twitter Christian Cambon)

Depuis plus de deux ans et du fait de la pandémie, les réunions avec le groupe d’amitié France-Maroc au Sénat ont du être annulées. Un vide comblé par le déjeuner organisé par son président, Christian Cambon en l’honneur du nouvel ambassadeur du Maroc en France, Mohamed Benchaâboun.

L’envie était présente mais les possibilités restreintes. La pandémie a eu raison depuis deux ans, des rencontres du groupe d’amitié France-Maroc au Sénat. Ce groupe, premier en nombre, est composé d’une soixantaine de membres et est dirigé par le sénateur, Christian Cambon.

A l’occasion d’un déjeuner au Sénat, il a pu se réunir et mettre à l’honneur le nouvel ambassadeur du Maroc à Paris, Mohamed Benchaâboun. Une prise de contact chaleureuse avec celui qui était il y a peu ministre de l’économie et des finances du Royaume.

>>Lire aussi : Mohamed Benchaaboun, nouvel ambassadeur du Maroc à Paris

« Si le Sahara est laissé à lui-même, on aurait une Somalie à 3 heures de Paris »

Dans son intervention, le président du groupe d’amitié France-Maroc et président de la commission des Affaires Etrangères, de la défense et des forces armées au Sénat, Christian Cambon rappelle que « l’amitié que l’on porte au Maroc transcende les sensibilités politiques. ». Il indique aussi que les sénateurs ont pu aller deux fois dans les provinces du Sud. « Nous avons pu observer le travail extraordinaire que fait le Maroc dans cette partie sud du territoire. Cela a permis à chacun et chacune de prendre la mesure des investissements qui ont été réalisés mais aussi la mission que remplit le Maroc pour notre propre sécurité. On sait que si le Sahara était laissé à lui-même, comme certains le souhaitent,  nous aurions une Somalie à trois heures d’avion de Paris. »

Nouvelle dynamique pour le partenariat

De son coté, l’ambassadeur du Maroc en France, Mohamed Benchaâboun, a rappelé les effets de la crise pandémique. Il a souhaité « une nouvelle impulsion, une nouvelle dynamique au partenariat pour qu’ensemble, on soit plus fort pour les batailles de demain. » Il a pu constater 3 ruptures majeures (besoin d’une relance économique après la crise, l’utilisation des technologies de l’information, les difficultés des chaines d’approvisionnement) et indiquer que le « Maroc est un partenaire idéal de la France dans une approche de prospérité partagée. »

L’ambassadeur du Maroc en France a appelé de ses voeux à travailler à « des mécanismes joints, innovants qui combinent incitation, outils d’accompagnement, garantie, renforcement des fonds propres. » Il a souhaité renforcer aussi l’investissement conjoint dans des filières comme l’intelligence artificielle, les biotechs ou le deep learning. « Etablissons des ponts entre nos deux pays depuis l’universitaire jusqu’à l’émergence de start-ups de part et d’autre de la Méditerranée. » Enfin, sur les questions d’approvisionnements, Mohamed Benchaâboun a souligné les réussites de l’automobile, de l’aéronautique ou du textile qui montrent la compétitivité du Maroc qui « peut apporter des réponses à la diversification des sources d’approvisionnements tout en raccourcissant les distances. »

 

 

Yassir Guelzim

Yassir GUELZIM

Journaliste Print et web au Courrier de l'Atlas depuis 2017. Réalisateur de documentaires pour France 5.