Une pétition pour la dissolution de la Brav-M

 Une pétition pour la dissolution de la Brav-M

France, Paris, 26-03-2023. Depuis le debut de la mobilisation sociale contre la réforme des retraites et le passage en force du gouvernement en utilisant l’article 49.3, les brigades BRAV-M ont été largement critiquées pour leurs violences contre les manifestants. Carine Schmitt / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Un texte pour la dissolution de la Brav-M a été publié sur la plateforme de pétitions à l’Assemblée nationale. A ce jour, plus de 60 000 signatures ont été récoltées.

« Stoppons le massacre ». De nombreuses voix s’élèvent contre la Brav-M, ces brigades de répression de l’action violente motorisées. Une pétition pour la dissolution de cette unité a été publiée jeudi dernier, le 23 mars, sur la plateforme de pétitions de l’Assemblée nationale. 60 000 signatures récoltées, il en faudra 500 000 pour que la pétition soit débattue dans l’hémicycle.

Enregistrement audio

A ce stade, pas question de dissoudre la Brav-M, martèle le préfet de police. Pour Laurent Nuñez, le démantèlement de la BRAV-M n’est « évidemment pas à l’ordre du jour ». Le préfet de police a en revanche saisi l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) après la diffusion d’un enregistrement audio, dans lequel on entend des policiers tenir des propos insultants et humiliants envers sept jeunes manifestants qu’ils venaient d’interpeller. Ces hommes sont présentés comme étant des membres de la BRAV-M. Le parquet de Paris a ouvert une enquête judiciaire pour « violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique et menaces de crime ».

Au contact des casseurs

Les BRAV-M sont des unités de policiers circulant à moto pour assurer le maintien de l’ordre en manifestation à Paris, en étant plus mobiles que les compagnies de CRS ou les gendarmes mobiles. Leur mission est d’aller au contact des casseurs pour faire cesser les dégradations et les interpeller. Elles sont néanmoins décriées pour leurs méthodes d’intervention musclées et sont sous le coup de plusieurs enquêtes judiciaires pour des violences sur des manifestants.

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Une pétition pour la dissolution de la Brav-M
France, Clermont-Ferrand, 26-03-2023. Adrien Fillon / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Chloé Juhel