RNI. Akhannouch fait cap sur l’avenir : comment faire face aux crises

 RNI. Akhannouch fait cap sur l’avenir : comment faire face aux crises

Le roi du Maroc Mohammed VI et le chef du Rassemblement national des indépendants (RNI) Aziz AKhannouch.

Élu haut la main, président du parti du Rassemblement national des indépendants (RNI) au cours de son 7ème congrès national, Aziz Akhannouch a reçu les félicitations du roi Mohammed VI pour « ce renouvellement de confiance par les militantes et les militants du parti, en reconnaissance de son action partisane fructueuse ».

 

Le message du souverain a insisté sur « le renforcement de la contribution du RNI, aux côtés des formations politiques sérieuses, à l’accomplissement des missions constitutionnelles d’encadrement effectif des citoyens, notamment les jeunes, et leur adhésion à l’action politique constructive ».

Il faut rappeler que la formation politique a tenu à l’issue de son congrès de rappeler que le RNI allait s’engager totalement en faveur de toutes les initiatives permettant un retour à une vie normale que ce soit sur le plan économique ou encore sur le plan social.

Au menu notamment, le programme d’urgence visant à atténuer les effets du retard accusé au niveau des précipitations, la création de 250 000 emplois dans les années 2022-2023, ou encore le programme « Forsa ». Initiatives que le gouvernement envisage de lancer dans les prochains jours en vue d’améliorer le quotidien des citoyens.

Dans son communiqué final, le RNI assure être fier de son positionnement politique qui est basé sur « la démocratie sociale en faveur d’une État providence fort », saluant dans la foulée la démarche du gouvernement qui est résolument engagé dans une politique de subvention de nombreux denrées et produits (Électricité, Sucre, Gaz butane) tout en apportant aussi une subvention supplémentaire du blé tendre et ce, en vue préserver le pouvoir d’achat des citoyens.

Une dynamique que semble confirmer d’ailleurs l’institutionnalisation du dialogue social garant de la paix sociale qui a démarré au lendemain de l’investiture du gouvernement, et qui est fondée sur « l’implication précoce et préalable des partenaires sociaux dans toutes les nouvelles stratégies portant sur le règlement de dossiers hérités plutôt complexes ».

Sur tout un autre registre, le communiqué final du congrès du RNI note que « le parti, conscient du rôle fondamental de l’amazighité dans la promotion de la diversité et la richesse de la culture et de l’identité nationales, a saisi l’occasion de ce congrès pour passer en revue, avec fierté, toutes les batailles menées par le parti, à l’intérieur et à l’extérieur du Parlement en vue d’une officialisation de la langue amazighe ». Tout en se disant bien déterminé à poursuivre son action pour conforter la place fondamentale de la culture amazighe sur le plan de l’identité nationale.

Nul doute que la conjoncture dans laquelle le nouvel exécutif évoluera dans les mois qui viennent est particulièrement éprouvante entre sortie de pandémie et guerre en Ukraine. Mais nul doute aussi que ce gouvernement aura aussi toutes les chances pour se construire un bilan satisfaisant et comme dans tout bilan, il y a du bon et du mauvais, on peut dire que d’ores et déjà, la gestion économique de la crise ayant été exemplaire, on attendra de voir les effets mesurables des réformes opérées pour juger de ce bilan.

 

Aziz Cherkaoui