Covid-19 en Algérie : regain de l’épidémie, frontières fermées

 Covid-19 en Algérie : regain de l’épidémie, frontières fermées

En raison de la recrudescence de l’épidémie de covid-19 en Algérie, les frontières du pays restent fermées

Alors que débute la saison touristique estivale, l’épidémie de covid-19 en Algérie poussent les autorités à maintenir les frontières fermées. Une décision prise face au regain de contaminations dans le pays.

 

Regain de l’épidémie de covid-19 en Algérie

Dimanche (28 juin), Abdelmadjid Tebboune ordonnait le maintien de la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes. Le président entend ainsi juguler le regain de l’épidémie de Covid-19 en Algérie. Depuis près d’une semaine, le nombre de contaminations est reparti à la hausse. Hier (30 juin), ce sont 336 nouveaux cas de contaminations qui ont été enregistrés. Un chiffre record depuis le 20 mars, début de l’épidémie en Algérie. Près d’un mois après le déconfinement, une deuxième vague semble menacer le pays.

 

Départs autorisés

Comme c’est le cas depuis le 19 mars, les frontières algériennes resteront donc fermées jusqu’à nouvel ordre. Pourtant, hier (30 juin), l’Europe annonçait la réouverture de ses frontières aux voyageurs de 15 pays, dont l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, à partir du 1er juillet. Ainsi les résidents français, notamment d’origine algérienne, toujours coincés en Algérie pourraient rapidement avoir l’occasion de retraverser la méditerranée. La décision de réouverture des frontières de l’UE a été prise en tenant compte de la situation épidémiologique de chaque pays. Cependant la liste sera révisée toutes les deux semaines.

 

Dépistages et sanctions

« Les nouvelles dispositions ont permis de rajouter plus de 3 000 lits supplémentaires depuis le début du mois en cours, portant leur nombre à 13 395 lits » annonçait dimanche le ministre de la Santé algérien. Augmenter les capacités d’accueil des hôpitaux, mais aussi les dépistages avec la volonté de faire 2 000 tests PCR par jour. De plus, Abdelmadjid Tebboune a ordonné un « durcissement des sanctions à l’encontre de tous les contrevenants, individuellement ou collectivement, aux mesures de prévention ». Une demande à la résonance particulière, alors que le mouvement populaire « Hirak » tente de se remobiliser dans le pays. Des rassemblements ont déjà eu lieu, malgré l’interdiction des manifestations, toujours en vigueur depuis la mi-mars.

Charly Célinain