L’UE retire le Maroc de la liste « grise » de la fiscalité

 L’UE retire le Maroc de la liste « grise » de la fiscalité

Copyright: EU Neighbours South

Tant attendu par le Maroc, le verdict de l’UE est tombé concernant le retrait du pays de la liste « grise » de la fiscalité. La décision a été faite à l’issue de la réunion du Conseil des Affaires étrangères de l’UE, tenu ce lundi 22 février. Il a réuni les 27 ministères européens des Affaires étrangères. 

Cette décision vient consacrer tous les efforts déployés par le Royaume à travers l’ensemble des réformes financières et de gouvernance fiscale. Ainsi, les Etats membres de l’UE considèrent que le Royaume respecte l’ensemble des normes fiscales internationales et rejoint de ce fait le club très restreint des pays adoptant les meilleures pratiques en la matière. 

Système fiscal

Le porte-parole de l’UE a déclaré que « depuis 2008, le Maroc s’est engagé dans des actions visant à garantir la conformité de son système fiscal avec les principes mondiaux de transparence et d’imposition équitable, tels qu’inscrits dans les critères de la liste de l’UE ». Il continue en précisant que « suite à une évaluation positive de cette réforme par l’OCDE, les Etats membres ont décidé de retirer le Maroc de l’annexe II (Pays et territoires qui ne se conforment pas encore à toutes les normes fiscales internationales) ».

« Green listed »

Le Maroc sort définitivement de la liste grise pour rejoindre les « Green listed ». C’est un excellent point pour le pays dans région, qui augmente son attractivité au regard de l’Investissement Direct Etranger (I.D.E). 

De son côté, le Maroc à travers le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, se félicite de cette avancée qui traduit la qualité de la coopération entre les institutions marocaines et les partenaires européens, et consistant en l’adoption de normes de bonne gouvernance fiscale de manière transparente et graduelle afin de sauvegarder ses intérêts économiques et sociaux. 

>> Lire aussi : Maroc: grand gagnant d’un agenda européen mobilisant 7 milliards d’euros

Malika El Kettani