Les féministes vont-elles trop loin dans leurs méthodes et déclarations ?

 Les féministes vont-elles trop loin dans leurs méthodes et déclarations ?

Certains pensent que les féministes vont aujourd’hui trop loin dans leurs méthodes

Certains pensent que les féministes vont aujourd’hui trop loin dans leurs méthodes et leurs déclarations. Ils donnent pour exemples les multiples attaques contre Eric Dupond Moretti, fraichement nommé ministre de la Justice, accusé d’avoir tenu des propos sexistes. Et contre Gérald Darmanin, dont la nomination, ministre de l’Intérieur, est dénoncée, car il fait l’objet d’une plainte pour viol.

Les féministes dénoncent une société machiste et patriarcale qui peine à évoluer. Elles revendiquent une prise de parole forte. Dans une société où, selon elles, les femmes sont victimes de violences, de harcèlement, et, où, elles ne parviennent pas à faire respecter leurs droits. Il serait malvenu de critiquer celles qui tentent de faire bouger les lignes.

 

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Le blog Instant détox recueille des témoignages de citoyennes lambdas dans la rue. Il en parle également avec deux femmes engagées. Camille Lextray du collectif des Collages contre les féminicides, et Noël Lenoir ancienne ministre, qui dénonce les dérive d’un féminisme « radical ».

http://www.rgfcn.org/que-faisons-nous/courants-feminisme/les-courants-du-feminisme

Le féminisme en tant que mouvement évolue. Et souvent, un courant donne naissance à un autre qui lui demeure apparenté. Ou parfois, à un nouveau courant qui introduit un élément constitutif très différent qui vient bouleverser le paysage. La naissance d’un nouveau courant ne signifie pas qu’il remplace les précédents : au contraire, il y a un foisonnement de courants qui coexistent, ou de tendances à l’intérieur des courants. Comme le féminisme égalitaire, le féminisme de la différence ou encore le féminisme Black ou féminisme de couleur.

 

Mishka Gharbi