Maroc. La 29è édition du Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan

 Maroc. La 29è édition du Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan

Le jury de la compétition officielle des longs métrages, présidé par le réalisateur palestinien Elia Suleiman

La 29è édition du Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan (FCMT), placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, s’est ouverte samedi 27 avril, au Cinéma Español.

L’événement est organisé par la Fondation du festival, en partenariat avec le ministère de la Culture et le Centre cinématographique marocain. La cérémonie d’ouverture a été marquée par l’hommage rendu à l’actrice turque, Vildan Atasever, et à l’actrice italienne, Isabella Ragonese.

Cette cérémonie, qui s’est déroulée en présence de plusieurs hauts responsables,  a été animée par la projection du documentaire de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania, « Les Filles d’Olfa », qui a raflé plusieurs prix à travers le monde et été nommé dans la catégorie du meilleur documentaire aux Oscars 2024.

Dans le sillage de l’ouverture également, la présentation du jury de la compétition officielle des longs métrages, présidé par le réalisateur palestinien Elia Suleiman, et composé de la réalisatrice franco-marocaine Simon Bitton, de l’actrice française Guslagie Malanda, la scénariste et réalisatrice italienne Silvia Scola, le réalisateur et scénariste roumain Radu Mihăileanu.

Pour ce qui est du jury de la critique, qui porte le nom de l’écrivain, scénariste, critique et journaliste marocain feu Mustapha El Mesnaoui, il est composé du critique et universitaire marocain Rachid Naïm, de la journaliste tunisienne Chadia Khdir, ainsi que du journaliste espagnol Francisco Griñán.

Le gouverneur de la province de Tétouan a mis en avant l’importance de cet événement, tant au niveau national que régional, qui contribue au rayonnement de cette ville fortifiée sur la côte méditerranéenne. Le Festival de Tétouan est devenu un rendez-vous incontournable qui renforce le rayonnement culturel de la ville dans son espace privilégié, la Méditerranée.

Les jeunes talents des pays du pourtour méditerranéen sont présents

Les films en lice sont entre autres ; « Disco Boy » de l’italien Giacomo Abbruzzese, « La Bella estate » (Le bel été) de l’italienne Laura Luchetti, « Fonissa » de la grecque Eva Nathena, « Mujeres » (Femmes) de l’espagnole Marta Lallana, « D’Abdul à Leïla » de Leïla Albayati, « Pure unkown » (Pur inconnu) des réalisateurs italiens Mattia Colombo et Valentina Cocogna, ainsi que « Journal intime » du marocain Mohamed Chrif Tribak.

Parmi les longs-métrages sélectionnés figurent « Mon père n’est pas mort » du marocain Adil El Fadili, également « O Corno, une histoire de femmes » de l’espagnole Jaione Camborda, « A house in Jérusalem » (Une maison à Jérusalem) du palestinien Muayad Alayan, « The reeds » (Les roseaux) du turc Cemil Agacikoglu et « Faruk » du turc Asli OZge.

Pour ce qui est de la rubrique « Coup de cœur », celle-ci comprend des films comme « Bye Bye Tibériade » de Lina Soualem, « Animalia » de Sofia Alaoui, « Il reste demain » de Paola Cortellisi, « Matria » d’Alvaro Gago, « Au revoir Julia » de Mohamed Kordofani.

A la suite du succès de la 28ème édition, les ateliers de Tétouan devront soutenir les films de fiction et documentaires présentés par de jeunes talents issus des pays du pourtour méditerranéen.

Dans le sillage du festival,  qui se tient du 27 avril jusqu’au 4 mai, également des rencontres thématiques avec la contribution de chercheurs et professionnels du cinéma, critiques, réalisateurs et acteurs. Parmi les sujets phares qui seront traités : « Le cinéma marocain : aujourd’hui nouveaux souffles, nouvelles trajectoires ».

Mishka Gharbi