Une journée pour les migrants

 Une journée pour les migrants

Carte des flux de migrants arrivés en Europe à travers la Méditerranée en 2018. THORSTEN EBERDING / AFP


Le 18 décembre, c’est la journée internationale des migrants. Elle a pour but d’abattre les clichés sur les personnes qui vivent loin de leur pays.

 


La date a été choisie par l’ONU il y a 18 ans exactement. Depuis, chaque 18 décembre, est célébrée la journée internationale des migrants. C’est l’occasion, dans le monde entier, de réaffirmer et de promouvoir les droits des migrants.


Plus de 200 millions de personnes vivent aujourd'hui en dehors de leur pays à travers le monde. L’Europe, à elle toute seule, accueille 15 millions d’immigrés. Ces chiffres recouvrent des situations très variées : de l’ingénieur informatique qualifié à l’agriculteur qui travaille illégalement, de la femme victime de la traite au réfugié contraint par la violence ou les catastrophes naturelles de quitter son foyer.



Ils participent à l’économie



N’en déplaise à certains politiques, les migrants contribuent à l’économie de leur pays d’origine ainsi que de leur pays de destination. Ils sont des millions à participer activement à l’économie des sociétés dans lesquelles ils vivent, tout en soutenant financièrement leur communauté d'origine. C’est l’ONU qui le dit. Pourtant, ils sont souvent perçus comme une charge et victimes d'abus et de discriminations.



Dissiper les préjugés



En 2000, l’ONU a arrêté cette date pour tenter, chaque année, de dissiper les préjugés et de sensibiliser l’opinion à la contributions des migrants dans les domaines économique, culturel et social. La date a été choisie pour attirer l’attention sur une convention adoptée par l’assemblée générale des Nations unies le 18 décembre 1990 mais restée inapplicable faute de ratifications suffisantes. Une convention internationale que la France n’a toujours pas ratifiée…


Cette convention pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et de leur famille concerne tous les migrants qui vont exercer, exercent et ont exercé un travail pendant le processus de migration. Pour tous, avec ou sans papiers, des droits fondamentaux sont réaffirmés en considérant la situation de vulnérabilité dans laquelle ils se trouvent.

Chloé Juhel