Nuit de la comédie musicale arabe du 17 au 18 juillet 2021

 Nuit de la comédie musicale arabe du 17 au 18 juillet 2021

De l’Égyptienne grande diva Oum Kalthoum, à la Libanaise Fairouz, elles avaient été les icônes d’un monde arabe en transition

L’Institut du Monde Arabe et le Festival Paris l’été proposent de découvrir sur grand écran, des films emblématiques dans le cadre de la Nuit de la comédie musicale arabe

De l’Égyptienne diva Oum Kalthoum, à la Libanaise Fairouz, en passant par l’Algérienne Warda ou encore la Syrienne Asmahan, des artistes qui ont marqué leurs temps à ce jour. Ce sont de grandes idoles de la chanson populaire, comédiennes à leurs heures pour certaines, elles ont fait souffler un vent de modernité et de liberté au Maghreb et au Proche-Orient.

Théâtre, cinéma, musique et chant, elles avaient investi les arts et devenues, en transgressant les codes de l’époque, un symbole de liberté  voire d’émancipation féminine.  Les peuples arabes aspiraient alors à un renouveau politique, social et intellectuel. Et, c’est par le biais de l’art que ces aspirations ont commencé d’abord par s’exprimer.

Dans ce cadre, l’IMA et le Festival Paris l’été proposent de découvrir sur grand écran, quelques-uns des films emblématiques de l’âge d’or de la comédie musicale arabe. La soirée de la comédie musicale arabe, du 17 au 18 juillet, est gratuite et sur réservation, avec trois grands films au programme.

À 22h – La Victoire de la jeunesse ; À 00h15 – Le Vendeur de bagues, À 02h00 – Madame la diablesse

Émancipées, avant-gardistes, visionnaires, mais avant tout, des femmes libres. Elles avaient, chacune à sa manière, été les voix et les visages d’un monde arabe en transition, des années 1920 aux années 1970. Leurs chansons continuent à être réinterprétées à ce jour. Et les somptueuses comédies musicales dont elles furent les vedettes  n’ont été jamais égalées.

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Mishka Gharbi