Rentrée universitaire : Loyer et alimentation plombent les budgets

 Rentrée universitaire : Loyer et alimentation plombent les budgets

Crédit photo : Jean-Marc Barrere / Hans Lucas via AFP

Le coût de la rentrée étudiante augmente cette année. La Fage s’inquiète de la situation sociale des étudiants et appelle le gouvernement à prendre des mesures.

« Le coût de la rentrée [universitaire] atteindra en moyenne 3 024,49 euros en septembre 2023 », contre 2 889 euros l’année passée, et ce, pour un étudiant non boursier. Des chiffres révélés par la Fage (Fédération des associations générales étudiantes) dans son baromètre annuel. Selon ce dernier, il existe un réel écart dans les résultats en fonction de la région. Pour étudiant francilien, le coût de la rentrée se montera à 3 596 euros, contre 2 972 euros pour celui qui ira à l’université en région.

>>Lire aussi : Lycées professionnels : une allocation pour les élèves début 2024

Loyer et alimentation plombent le budget

Toujours selon le baromètre de la Fage, deux postes alourdissent considérablement la note. Les deux constituent une part substantielle des frais de vie courante qui s’élèveront à 1 199,67 euros. Le premier poste est le loyer, représentant à lui tout seul 44,5% des frais de vie courante. Il augmente de 8,95% par rapport à 2022, pour atteindre en moyenne 533,83 euros. Le second poste est celui des frais alimentaires qui augmentent de 15% par rapport à l’an passé. C’est pourquoi la Fage réclame, notamment, au gouvernement : « le gel des loyers et charges locatives des résidences Crous » d’un côté, et, une nouvelle fois, le repas à 1 euro pour tous les étudiants et sur tous les sites de restauration étudiante.

>>Lire aussi : Education : Versement de l’allocation de rentrée scolaire

Convaincre les députés

Le 9 février dernier, L’Assemblée nationale disait non au « repas à un euro pour tous les étudiants ». Suite à un vote extrêmement serré, les députés avaient finalement rejeté cette proposition des socialistes. Chiffrée entre 60 et 90 millions d’euros par an, la mesure n’avait pas convaincu la majorité présidentielle qui avait fait basculer le vote contre. Mis en place depuis la crise sanitaire, le repas à un euro, dans les restaurants universitaires, concerne uniquement les boursiers et les jeunes précaires.

Charly Célinain