Restauration : les grands perdants du déconfinement se mobilisent

 Restauration : les grands perdants du déconfinement se mobilisent

Cafés, restaurants, bars et pubs fermes en raison du 2e confinement, Paris, le 7 décembre 2020. GEORGES GONON-GUILLERMAS / HANS LUCAS / AFP

« Laissez-nous travailler », c’est le slogan de ce rassemblement. Restaurants, bars, salles de sport appellent à la mobilisation aujourd’hui, le 14 décembre.

 

Le gouvernement a repoussé la réouverture des théâtres, salles de cinéma et lieux culturels, initialement prévue le 15 décembre au 7 janvier prochain. Un signe très inquiétant pour tout le secteur des professionnels de la restauration et des salles de sport. Ces derniers ne peuvent rien envisager avant le 20 janvier prochain. A minima.

En effet, le décalage de leur date de réouverture est plus que probable. Notamment après le très possible rebond de l’épidémie après les fêtes de fin d’année. Et c’est tout le problème, le manque de visibilité. Aucune date ne peut être annoncée à ce jour. « Depuis 9 mois, toute la profession est en passe d’être sacrifiée sur l’autel de la crise sanitaire, sans aucune certitude sur une réouverture le 20 janvier prochain », peut-on lire sur le communiqué de la mobilisation.

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Grands perdants du déconfinement

Alors, aujourd’hui, le 14 décembre, les professionnels des secteurs concernés appellent à un rassemblement sur l’Esplanade des Invalides, à Paris, car ils se considèrent comme « les grands perdants » de ce déconfinement. En tête de cette mobilisation : l’Union des métiers et des Industries de l’hôtellerie (UMIH) et le Groupement national des indépendants (GNI). Les restaurants, cafés, brasseries, traiteurs, hôtels, discothèques, établissements de nuit, bowlings, établissements de loisirs et thalassos sont appelés à se joindre à cet événement.

Un restaurant sur quatre bientôt fermé

Concrètement, on le sait, les conséquences vont être terribles pour tout le secteur. Dans le détail, les syndicats des salles de sport évoquent la fermeture de 15% de leurs établissements dans les trois prochains mois. Du côté de la restauration, évidemment non plus les chiffres ne sont pas bons. Certains professionnels craignent que 20 à 25% des restaurants, bars et discothèques, ferment définitivement leurs portes en 2021.

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Chloé Juhel