Paris-Saclay – Emmanuel Macron au chevet des étudiants

 Paris-Saclay – Emmanuel Macron au chevet des étudiants

Emmanuel Macron, lors d’une visite à l’unité de recherche de l’Université Paris-Saclay à Orsay, près de Paris, le 21 janvier 2021. Yoan VALAT / POOL / AFP

Le chef de l’Etat Emmanuel Macron était en déplacement sur le campus de Paris-Saclay, le 21 janvier. Il a annoncé que les étudiants pourront venir à la fac un jour par semaine.

Le Président de la République a voulu insuffler un peu d’espoir dans les amphithéâtres hier. Il a annoncé quelques aides supplémentaires et une possibilité de présentiel très légère. Des améliorations qui ne vont pas pour autant bouleverser le quotidien difficile du monde étudiant.

En déplacement sur le campus de l’université de Paris-Saclay, dans l’Essonne, Emmanuel Macron s’est voulu direct en déclarant qu’un « retour à la normale ne peut être envisageable au deuxième semestre ». Il a évoqué « beaucoup de contraintes » qui pèsent sur la tenue des cours, en amphithéâtre notamment.

>> Lire aussi : Les étudiants descendent dans la rue à l’appel de l’Unef

20% d’occupation dans les amphis

Les étudiants devraient bientôt pouvoir venir un jour par semaine dans l’enceinte de leur établissement, comme c’est le cas pour les salariés qui se rendent au bureau une fois par semaine.

Les amphithéâtres ne devront cependant pas dépasser les 20% d’occupation, un véritable casse-tête pour les responsables d’Université. Autre information qui concerne la vie au quotidien des étudiants : les travaux dirigés en demi-groupes devraient bientôt faire leur réapparition. Pas plus de précision pour l’instant…

Repas à 1 euro

Le Président s’est également engagé à élargir le dispositif du repas quotidien à un euro. Tous les étudiants pourront désormais en bénéficier, sans aucune condition de ressources, auprès du Crous.

Enfin, autre annonce faite hier : à compter du 1er février, les étudiants pourront avoir accès à une prise en charge financière de la consultation d’un psychologue ou d’un psychiatre, sans aucune condition préalable.

A l’annonce de ces mesures, les syndicats étudiants ont exprimé leur insatisfaction et confirmé leur appel à manifester le 26 janvier prochain, date de mobilisation de l’ensemble des personnels d’éducation.

 

Chloé Juhel