« La puissance des mères » de Fatima Ouassak remporte le Prix du public

 « La puissance des mères » de Fatima Ouassak remporte le Prix du public

« La puissance des mères. Pour un nouveau sujet révolutionnaire », de Fatima Ouassak remporte le Prix du public, le 24 juin 2021. Photo : DR

C’est avec une immense fierté que Fatima Ouassak a appris la nouvelle. Son livre « La puissance des mères. Pour un nouveau sujet révolutionnaire » publié en 2020 aux éditions La Découverte a remporté ce jeudi 24 juin le Prix du public du meilleur essai féministe de l’année. Un prix organisé par le magazine Causette.

 

« Je suis fière de contribuer à porter nos voix et nos luttes partout, et de le faire debout. Fière surtout de faire que la radicalité antiraciste reçoive un Prix du public féministe » a réagi sur sa page Facebook l’auteure de cet essai implacable publié en 2020 et qui a connu un certain succès en librairie.

Dans « La puissance des mères », Fatima Ouassak, politologue et cofondatrice du collectif Front de mères, syndicat de parents d’élèves basé en Seine-Saint-Denis, s’appuie sur les luttes menées par les Folles de la place Vendôme, dans les années 1980, comme sur les combats du Front de mères aujourd’hui, pour montrer le potentiel politique des mères.

Cette édition 2021 a également vu « Le génie lesbien », le livre d’Alice Coffin, remporter le prix du jury.

En 2020, Causette a lancé le Prix de l’essai féministe, qui a pour but de récompenser chaque année un ouvrage de non-fiction portant sur les questionnements et les réflexions du féminisme.

« Ce prix désire mettre en lumière des livres qui proposent de nouvelles perspectives, analyses ou enjeux en matière de droits des femmes et d’égalité des genres. L’objectif est également de mettre en avant des autrices, sous-représentées parmi les lauréat·es des prix littéraires. Aussi les livres nominés devront être écrits par des femmes », précise le magazine.

>> Lire aussi : 

Atlantide 2021 – Faïza Guène : « Résister, c’est dans l’épiderme ! »

Atlantide 2021 – Fatima Daas : « Mon lien à l’Algérie, c’est très physique !»

Atlantide 2021 – Asya Djoulaït : « Je ressentais de la colère »

 

Nadir Dendoune