Maroc. « Mon père n’est pas mort » du réalisateur Adil El Fadili lauréat du Grand Prix du FNF

 Maroc. « Mon père n’est pas mort » du réalisateur Adil El Fadili lauréat du Grand Prix du FNF

Soirée de clôture et remise des Prix de la vingt-troisième édition du festival national du film de Tanger

Le long-métrage « Mon père n’est pas mort » du réalisateur Adil El Fadili a remporté le Grand Prix de la 23ème édition du Festival national du film (FNF). Le palmarès a été dévoilé samedi 5 novembre, à l’espace historique « Borj Dar El Baroud » de Tanger.

 

Un opus de 100 minutes, qui a été intégralement tourné en studio à Casablanca, revient sur un des épisodes sombres de l’histoire du Maroc. Les années de plomb sont racontées avec subtilité à travers les yeux de Malik, un enfant dont le père a disparu et qui se retrouve gardé par des animateurs de cirque traditionnel marocain. Plusieurs autres distinctions ont été attribuées au même film.

Lors de la cérémonie de clôture, le Grand-prix a été remis à Adil El Fadili par le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid.

Le Prix de la première œuvre est revenu au film « Queens » de Yasmine Benkirane, alors que Fyzal Boulifa a également remporté le Prix du scénario pour son long-métrage « Les damnés ne pleurent pas ».

Le jury de la compétition des longs-métrages de fiction, présidé par la productrice Souad Lamriki, a décerné son Prix spécial au film « Les damnés ne pleurent pas » de Fyzal Boulifa, tandis que les Prix de la réalisation et celui de la production ont été également attribués au cinéaste Adil El Fadili pour son film « Mon père n’est pas mort ».

« Le Bleu du caftan » de Maryam Touzani a valu à Saleh Bakri, le Prix du 1er rôle masculin, alors que Aicha Tebbae s’est vue décerner le Prix du 1er rôle féminin pour son rôle dans le film « Les damnés ne pleurent pas ».

Les Prix du 2ème rôle masculin et féminin sont revenus, respectivement, aux acteurs Hatim Seddiki et Nisrine Benchara pour leur rôles dans les long-métrages « Un été à Boujad » de Omar Mouldouira et « Queens » de Yasmine Benkirane.

Pour ce qui est du Prix du son, il a été remporté également par le film « Mon père n’est pas mort », (Adil Alami et Youssef Ajakane), le Prix de l’image remis au même film (Mathieu De Montgrand), ainsi que le Prix de la musique originale est également été décerné à Fattah Ngadi pour le film « Mon père n’est pas mort ».

Le Prix du montage est revenu au film « Bleu du caftan » (Nicolas Rumpl)

Par ailleurs, le film « Sound Of Berberia » de Tarik El Idrissi a reçu la mention spéciale du jury de la compétition des longs-métrages, qui comprend également les membres, Zahia Zahiri (comédienne), Maria Daïf (actrice culturelle), Souad Houssein (fondatrice de l’Observatoire panafricain de l’audiovisuel et du cinéma – Djibouti), Hammadi Gueroum (critique du cinéma), Malek Akhmiss (comédien) et Mohcine Besri (scénariste et réalisateur).

Une 23ème édition réussie

Pour ce qui est de la compétition des courts-métrages de fiction, le Grand Prix a été remporté par Jawahine Zentar pour son film « Sur la tombe de mon père », tandis que le film « No Key » de Walid Messnaoui a raflé le Prix spécial du jury, présidé par la scénariste et réalisatrice Rita El Quessar.

En ce qui concerne la compétition des longs-métrages documentaires, le jury, présidé par le scénariste et producteur Ali Essafi, a décerné le Grand Prix au film « Fragments from heaven » de Adnane Baraka.

Plus d’une cinquantaine d’œuvres cinématographiques ont été en lice pour les Prix de ce festival organisé par le Centre cinématographique marocain. Outre les films en compétition, des projections de la catégorie « Panorama » du cinéma marocain ont été organisées dans les sillage du Festival.

Le FNF est un rendez-vous cinématographique national, il a pour avantages de promouvoir les films marocains, de réunir les fans du cinéma. Artistes, professionnels et amateurs dans le même espace, en favorisant le dialogue et les échanges entre ces différentes composantes.

 

Mishka Gharbi