Covid-19 : Deux sous-variants sous haute surveillance en Europe

 Covid-19 : Deux sous-variants sous haute surveillance en Europe

Illustration d’un variant d’Omicron. DESIGN CELLS/SCIENCE PHOTO LIBRA / DCE / Science Photo Library via AFP

Alors que les restrictions contre le Covid-19 s’allègent en Europe, deux nouveaux sous-variants d’Omicron sont placés sous étroite surveillance.

 

« BA.4 et BA.5 ont d’abord été détectés en Afrique du Sud, respectivement en janvier et février 2022, et depuis, ils y sont devenus des variants dominants ». Ces premiers mots, du communiqué publié samedi (14 mai) par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), n’invitent pas à l’optimisme.

D’autant plus que, selon l’Institut national de la santé du Portugal, BA.5 représentait 37 % des cas positifs de Covid-19, au 8 mai. S’il continue à se propager à la même vitesse, le sous-variant pourrait devenir majoritaire, au Portugal, d’ici le 22 mai estime l’ECDC.

« Variants préoccupants »

Devant la progression et la grande contagiosité des sous-variants BA.4 et BA.5, l’ECDC les classe désormais dans la catégorie « variants préoccupants ». Si l’institution européenne reste prudente et précise que la proportion dans l’UE est pour l’instant faible, elle n’exclut pas que ces sous-variants pourraient y devenir dominants « dans les mois à venir », créant potentiellement une nouvelle vague de contaminations.

Cependant, l’ECDC explique ne pas avoir assez d’éléments concernant une éventuelle augmentation de la gravité des cas de Covid-19, due à ces nouveaux sous-variants.

Sous surveillance

Si quelques cas de sous-variants BA.4 et BA.5 sont déjà apparus en France, selon les derniers chiffres, le sous-variant BA.2 d’Omicron reste très largement majoritaire puisqu’il représente 99% des cas de contamination selon Santé publique France.

Ces sous-variants passent sous « surveillance renforcée » tandis que, dans le même temps, c’est aujourd’hui (16 mai) qu’est levée l’obligation de porter le masque les transports en commun. Le masque y reste malgré tout « recommandé » pour les personnes les plus fragiles.

Au 15 mai, Santé publique France dénombrait 22 844 cas de contamination au Covid-19, soit une baisse de 22,1 % sur les sept derniers jours.

 

Charly Célinain