Le Festival Ciné-Palestine de Toulouse fête ses dix ans

 Le Festival Ciné-Palestine de Toulouse fête ses dix ans

Festival Ciné Palestine de Toulouse : du 4 au 12 mars 2024. Au centre de la photo : Raed Andoni, cinéaste palestinien. Crédit photo : Crédit photo Jean-Jacques Ader

Dix ans déjà. Dix ans que le festival Ciné-Palestine propose chaque année aux Toulousains des projections de films, des débats, des expositions photographiques mais aussi des spectacles. Dix ans que chaque année, les organisateurs, dans l’immense majorité des bénévoles, travaillent d’arrache-pied pour montrer toute la richesse de l’art palestinien.

 

Cette année, le festival, – le Liban est l’invité – qui aurait lieu du 4 au 12 mars à Toulouse et dans ses environs, a lieu dans un contexte terrifiant où le gouvernement d’extrême droite israélien mène un massacre à Gaza, où rien ni personne ne semble être en mesure de l’arrêter.

« Cette édition prend place dans un moment où le tragique de l’histoire ensanglante une nouvelle fois la Palestine et nos pensées vont à Gaza, martyrisée et à la Cisjordanie, ont réagi les responsables du festival. Plus que jamais cette année, Ciné-Palestine témoignera de la richesse d’un cinéma reconnu ou émergeant, un cinéma capable de traverser les frontières et attaché à construire le récit d’un peuple recru d’épreuves mais plus que jamais debout, pour qui l’art et la culture sont les meilleures armes de la résistance. »

 

D’ailleurs, une soirée de soutien « Des artistes avec la Palestine », organisée par le Festival, se tiendra le samedi 2 mars 2024 à 18h30, sous le chapiteau de l’Agit à la Grainerie (61 Rue Saint-Jean, 31130 Balma).

Les fonds récoltés seront reversés au PMRS (Secours médical palestinien) de Gaza via le Secours Populaire Français de Toulouse.

Cette année, 37 films : des fictions, des documentaires, des courts-métrages – dont de nombreux inédits et une exposition photos, « Enfances à Gaza », accompagnée d’une lecture, et de danse contemporaine animée par le danseur palestinien Maher, sont au programme.

A l’affiche, également un focus sur le « Cinéma Palestinien, Archives en Exil » en partenariat avec la Cinémathèque de Toulouse.

Pour la première fois, ces films datant des années 1960 et 1970, réalisés par des cinéastes palestiniens et du monde arabe seront montrés au public.

Les Palestiniens d’Israël, « composante encore trop mal connue du peuple palestinien » seront également à l’honneur.

Retrouvez la programmation complète du festival ici :

http://cine-palestine-toulouse.fr/programmation-e10/

Nadir Dendoune