Les Lionnes de l’Atlas pour la première fois de l’histoire au Mondial féminin

 Les Lionnes de l’Atlas pour la première fois de l’histoire au Mondial féminin

Les Lionnes de l’Atlas avant le match amical international féminin entre l’Italie et le Maroc, au stade Paolo Mazza, le 01 juillet 2023, à Ferrare, Italie. Alessandro Sabattini / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP

Qualifiées au Mondial pour la première fois de l’histoire du football féminin marocain et arabe, les Lionnes de l’Atlas ont une occasion pour marquer l’histoire et se mesurer à de gros calibres comme l’Allemagne, vice-championne d’Europe et l’une des équipes favorites de cette édition.

Au-delà des résultats, la participation à ce Mondial (20 juillet au 20 août) sera pour le football marocain, un acquis de plus qui peut être fructifié et mis à profit pour un avenir rayonnant. Au Maroc, le football féminin n’a commencé à se jouer au niveau international qu’en fin des années 1990, le premier match d’une sélection marocaine ayant été disputé le 5 juillet 1998 à Pretoria, contre l’Afrique du Sud (1-1).

La vraie éclosion n’intervient, après des hauts et des bas, qu’à partir de 2020, avec l’actuelle équipe qui a décroché la place de vice-championne d’Afrique en 2022 à domicile, avec à la clé un ticket pour le Mondial 2023.

La plus redoutable adversaire sera sans nul doute l’équipe allemande. L’Allemagne est un pays pionnier du football féminin. Son premier match international a été joué en 1982 (Allemagne de l’Ouest/Suisse 5-1).

Premières adversaires des Marocaines (24 juillet), les Allemandes ont déjà disputé huit phases finales de la Coupe du Monde et en ont remporté deux, en 2003 et 2007. De plus, l’équipe d’Allemagne a été octuple championne d’Europe (1989, 1991, 1995, 1997, 2001, 2005, 2009 et 2013) et médaillée d’or olympique en 2016.

Les deux autres adversaires du Maroc sont, certes, de stature moindre, mais elles n’en demeurent pas moins expérimentées dans cette compétition, dont elles ont déjà atteint les huitièmes de finale. En effet, l’équipe de la Corée du Sud, qui compte trois participations en phase finale, a atteint les huitièmes en 2015, tout comme celle de la Colombie (2015 également), qui compte, elle, deux participations.

Le sélectionneur français Reynald Pedros devra compter sur une ossature stable et homogène, avec des joueuses qui ont joué longtemps ensemble et se connaissent bien et une équipe qui a déjà fait ses preuves en arrivant à la finale de la Coupe d’Afrique et en décrochant sa qualification au Mondial.

Parmi les joueuses les plus en vue se trouvent Rosella Ayane, attaquante de Tottenham Hotspur âgée de 27 ans, connue pour ses courses sans ballon qui permettent souvent de créer des espaces pour ses coéquipières, la capitaine Ghizlane Chebbak (AS FAR), qui a marqué à 21 reprises depuis ses débuts en sélection en 2008, la défenseuse Nesryne El Chad (LOSC Lille) qui forme un solide duo défensif avec Yasmin Mrabet (FC Levante), ou l’ailière Fatima Tagnaout (AS FAR) qui se distingue par des qualités techniques impressionnantes et une capacité à se frayer un chemin dans des espaces réduits sur les deux côtés.

En préparation pour le Mondial féminin 2023, l’équipe marocaine a disputé trois matches amicaux, dont le dernier en date a été perdu 1-0 face à la sélection jamaïcaine, dimanche dernier. Les Lionnes de l’Atlas avaient disputé deux autres matchs amicaux préparatifs au Mondial, le premier contre l’Italie, le 01 juillet, s’est soldé par un score nul (0-0), tout comme le deuxième, disputé le 5 juillet contre la Suisse.

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Mohamed El Hamraoui