L’humoriste Wahid Bouzidi dans le coma à Marrakech

 L’humoriste Wahid Bouzidi dans le coma à Marrakech

L’humoriste franco-algérien Wahid Bouzidi a été victime d’un AVC, ce mercredi 16 août. Alors qu’il se trouvait en vacances à Marrakech, il a été hospitalisé d’urgence et serait dans le coma, selon plusieurs médias locaux.

L’acteur Oumar Diaw a partagé un message sur Instagram, demandant « un maximum de prières et d’invocations pour lui ». « Qu’Allah lui donne la guérison », a commenté l’acteur aperçu dans la série Or Noir. Son message a notamment été relayé par Youssef Hajdi. Passé par le Jamel Comedy Club, Wahid Bouzidi a joué dans plusieurs films comme Neuilly Sa Mère ou Nicky Larson.

Nos pensées vont vers lui et sa famille.

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En septembre 2021, trois mois après un second AVC, il était remonté sur scène. Il nous avait accordé une interview que nous republions ici

LCDA : Comment vous sentez-vous ?

Wahid Bouzidi : Je vais plutôt bien. Enfin, tout est relatif. En juin dernier, j’ai fait un deuxième AVC et il y a un mois, j’arrivais à peine à marcher. Les médecins n’ont pas arrêté de me dire que je ne remonterai plus jamais sur scène. Et il y a une semaine, je présentais mon spectacle ! Le fait de tenir des heures sur scène est une revanche. Alors, je ne vais surtout pas me plaindre. J’ai pris conscience qu’on est juste de passage, qu’il faut juste kiffer la vie. Pour ne pas être essoufflé sur scène, j’ai repris le sport, je fais beaucoup de cardio.

On sent que vous avez besoin d’être sur scène …

Wahid Bouzidi : Oui. Chez moi, c’est viscéral. Je suis dans mon élément quand je suis face à un public. Avec tout l’amour que je reçois de lui, c’est normal. Tout cet amour, c’est juste magnifique. On est comme une grande famille.

Votre spectacle est très personnel …

Wahid Bouzidi : Tout est vrai dans mon spectacle. Je raconte tout. Pas de tabous. C’est vrai, je parle de choses négatives mais j’essaie de positiver. Malgré toutes mes galères, je suis heureux. La vie, bien que difficile, mérite d’être vécue jusqu’au bout.

C’est un spectacle où on se marre beaucoup. Et puis, vous vous moquez beaucoup de votre surcharge pondérale … 

Wahid Bouzidi : Je suis gros, enfin, très gros même, mais je ne veux surtout pas que les gens aient pitié de moi. Il n’y a pas de honte à être gros. Je le vis bien. Ça fait partie de qui je suis. J’adore manger. Oui, j’aime bien me moquer de ma surcharge pondérale. Je commence par moi pour mieux attaquer les autres ! Mais j’ai des limites : si je sens que mes propos blessent l’autre, j’arrête tout de suite et je lui présente mes excuses.

A un moment dans le spectacle, vous dites que vos amis vous ont déçus …

Wahid Bouzidi  : Quand j’étais à l’hôpital, mes amis ont oublié que j’étais malade. A part ma femme qui était à mon chevet, beaucoup ont brillé par leur absence. Comme par hasard, ils sont de nouveaux de retour. Ils ont vu que la lumière était revenue et que je suis de nouveau sur scène. Depuis mon deuxième AVC, je veux vraiment prendre le temps de vivre.

 

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Nadir Dendoune