Obligation vaccinale pour les gendarmes

 Obligation vaccinale pour les gendarmes

Tous les gendarmes en contact avec le public devront être intégralement vaccinés, selon un communiqué de la gendarmerie daté du 17 août 2021. Amaury Cornu / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Même traitement que les ambulanciers ou les pompiers. Les gendarmes ont désormais jusqu’au 15 septembre pour se faire vacciner.

 

Tous les gendarmes en contact avec le public ou affecté sur le terrain devront être intégralement vaccinés : sont concernés « les personnels militaires, d’active et de réserve, en missions de sécurité publique, de sécurité routière, de maintien de l’ordre, de police judiciaire et d’accueil ou effectuant des services au contact du public ou de personnes extérieures à la Gendarmerie ».

C’est la liste exhaustive parue dans une note de la Direction générale de la gendarmerie nationale datée du 17 août.

Poursuivre l’incitation à la vaccination

Rien de nouveau en revanche pour les policiers. Le ministère de l’Intérieur semble pour l’instant privilégier l’incitation à l’obligation. Dans un courrier daté du 17 août et adressé aux préfets, le secrétaire général de la place Beauvau invite les chefs de service à « poursuivre l’incitation à la vaccination » des agents placés sous leur autorité.

Mais l’obligation vaccinale ne devrait pas tarder à s’imposer également pour les policiers : en tout début de semaine, Gérald Darmanin a rencontré les syndicats pour leur préciser qu’à ce stade, le vaccin n’était certes pas obligatoire mais que cela pouvait évoluer.

Contrôles et sanctions

Pour rappel, à ce stade, la vaccination est obligatoire pour tous les personnels soignants et non soignants des hôpitaux, mais aussi les cliniques, les Ehpad et maisons de retraite, pour toutes celles et ceux qui travaillent auprès des personnes âgées ainsi que pour les pompiers et les ambulanciers.

Tous ces professionnels auront jusqu’au 15 septembre pour se faire vacciner. Ensuite, « des contrôles et des sanctions » seront mis en œuvre, a prévenu Emmanuel Macron lors de son allocution.

Elisabeth Borne, la ministre du Travail, a précisé qu’en cas de respect de non-respect de l’obligation de vaccination : « après la suspension du contrat de travail, il y a une mise à pied, puis cela pourra aller jusqu’au licenciement ».

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Chloé Juhel