Rencontres du cinéma de Bejaïa : retour gagnant après trois ans d’absence

 Rencontres du cinéma de Bejaïa : retour gagnant après trois ans d’absence

Le succès est au rendez-vous pour le retour des Rencontres cinématographiques de Bejaïa, après 3 ans d’absence.

Des centaines de passionnés, dont de nombreux jeunes et femmes, se sont rassemblés lors de l’ouverture du festival de cinéma à Kabylie. Le festival, considéré comme « la vitrine du cinéma algérien, aussi bien des jeunes talents que des réalisateurs confirmés », a été accueilli avec enthousiasme par les cinéphiles, selon les propos du réalisateur et archiviste Nabil Djedouani.

Djedouani s’est réjoui de voir une salle comble et de constater l’engouement suscité par le retour du festival après une absence de trois ans. Bejaia, à 250 kilomètres d’Alger, retrouve son festival après trois longues années d’absence pour cause de covid. Le réalisateur a saisi l’occasion pour souligner la responsabilité qui incombe à ceux qui diffusent des films en Algérie, soulignant l’importance de maintenir des normes de qualité élevées et de répondre aux attentes du public.

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Selon M. Djedouani, âgé de 39 ans, ces rencontres cinématographiques sont destinées à servir de plateforme pour la nouvelle génération du cinéma algérien. Parmi les 33 films algériens présentés aux côtés d’œuvres de 14 autres pays, 18 sont des courts métrages et 10 des documentaires, conformément à l’objectif de donner de la visibilité aux jeunes talents. Au total, les organisateurs ont passé en revue environ 400 films algériens et étrangers.

 

Un festival « pur, simple et bienveillant »

L’ouverture du festival, qui se tiendra jusqu’au 28 septembre, a été marquée par la projection de trois films réalisés par Mouloud Ait Liotna (« The house is burning, we might as well warm up »), Azzedine Kasri (« Boussa ») et Nasser Bessalah (« Let’s go back »). Azzedine Kasri, 36 ans, a exprimé sa joie de retrouver ce festival qui se distingue par sa volonté d’éduquer le public à travers l’image. Il l’a qualifié de festival « pur, simple et bienveillant ».

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Ahcène Kraouche, 33 ans, directeur du festival et président de « Project’Heurts », une association de promotion du cinéma à Béjaïa, a souligné que cette édition était « un peu exceptionnelle » car elle marque le 20e anniversaire de l’association, une réalisation significative pour une organisation de bénévoles qui perdure depuis deux décennies.

Rached Cherif