Le Prix Ilan Halimi, pour les initiatives des jeunes contre l’antisémitisme

 Le Prix Ilan Halimi, pour les initiatives des jeunes contre l’antisémitisme

Ilan Halimi

Créé en 2014 dans le département de l’Essonne, le prix Ilan Halimi est désormais national. Il finance les projets de jeunes pour lutter contre l’antisémitisme.

 

C’est le conseil départemental de l’Essonne, alors présidé par le socialiste Jérôme Guedj, qui est à l’initiative de ce concours. Pour la première fois cette année, le prix Ilan Halimi devient national, et s’étend donc à tous les autres départements français. Annonce faite par le Premier ministre, Edouard Philippe, en mars dernier, dans le cadre du Plan national de lutte contre le racisme et l’antisémitisme.

Projets éducatifs, culturels, sportifs et numériques

Ce concours finance les projets imaginés par des jeunes âgés de 11 ans à 18 ans pour lutter contre l’antisémitisme et favoriser l’amitié entre les religions. Les collèges, lycées et collectivités peuvent être chaque année candidats. Les projets peuvent être à caractère éducatif, culturel, sportif, ou dans le champ du numérique. Les candidats ont jusqu’au 22 novembre pour tenter leur chance. A la clé, une dotation de 9 000 euros qui sera remise le 13 février 2019 par le chef du gouvernement lui-même. L’écrivaine Emilie Frèche, auteure de « 24 jours » qui raconte le calvaire d’Ilan Halimi, présidera le jury du prix national.

Stèles et court-métrage

L’année dernière, c’est un projet mené par les élèves du collège Gérard Philippe à Massy, dans le 91, qui avait été récompensé. Ils voulaient réaliser des stèles en hommages à Ilan Halimi. Des élèves de Vigneux-sur-Seine avaient également été récompensés pour leur projet de court-métrage qui dénonçait l’antisémitisme et le racisme en milieu scolaire.

Ilan Halimi est un jeune homme juif de 23 ans qui a été séquestré, torturé et tué à Sainte-Geneviève-des-Bois, en Essonne, le 13 février 2006.

 

Chloé Juhel