L’Entreprise des possibles, la main tendue aux sans-abris

 L’Entreprise des possibles, la main tendue aux sans-abris

Rapprocher le monde de l’entreprise des associations d’aide aux mal-logés. C’est le but de l’Entreprise des possibles, qui a permis de lever 630 000 euros en dons de congés payés.

L’Entreprise des possibles se base sur le réseau du Medef, de la Confédération des petites et moyennes entreprises PME et de la Chambre de commerce et d’industrie, autour de l’agglomération lyonnaise.

Plus de cinquante entreprises, de Michelin à SEB en passant par Sanofi qui travaillent main dans la main avec plusieurs associations pour aider les sans-abris. Ce sont précisément 32 000 personnes qui se sont engagées à donner pour cette cause.

Le principe est simple : pour financer divers projets, les salariés font don de plusieurs jours de congés payés que l’entreprise reverse ensuite à l’Entreprise des Possibles. Un homme est à l’origine de cette idée : l’industriel Alain Mérieux.

>> Lire aussi : 3 352 SDF dans les rues de Paris

Centre d’hébergement pour femmes avec enfants

Cette initiative existe depuis un peu moins de deux ans. Sur ce laps de temps, elle a versé 1,1 million d’euros à 24 associations partenaires. 1 550 personnes en situation de grande précarité ont ainsi été soutenues.

Concrètement, cela se traduit par l’ouverture par exemple d’un centre d’hébergement pour femmes avec enfants de 35 places, d’un autre centre pour 80 SDF ou encore par la mise à disposition de 50 chambres pour des jeunes isolés, dans un centre de formation.

11 projets

L’année 2020 a vu l’accélération des projets de l’Entreprise des possibles et la hausse des dons des salariés en matière de congés payés également : 630 000 euros ont été récoltés.

C’était trois fois plus qu’en 2019. L’année 2021 devrait poursuivre sur cette lancée : 11 projets ont, à ce jour, été retenus. L’objectif est de donner un toit à un millier de personnes, principalement des femmes et des enfants.

>> Lire aussi : Fin de l’état d’urgence sanitaire : les sans-abris remis à la rue ?

 

Chloé Juhel