Séisme. Leila Benali réunit les scientifiques

 Séisme. Leila Benali réunit les scientifiques

Au lendemain du terrible séisme qui a frappé le sud du Maroc, le premier département ministériel à réagir fut bien sûr le ministère de l’Intérieur dont la mobilisation des équipes fait chaud au cœur. Mais on ne peut passer sous silence la réactivité du département de l’Energie qui a provoqué une réunion de scientifiques de haut niveau pour se pencher sur la situation géologique qui est à l’origine du tremblement de terre, et de réfléchir ensuite aux initiatives visant à anticiper ce genre de catastrophes naturelles.

 

Ainsi le département piloté par Leila Benali a provoqué, une réunion d’un comité scientifique, à Rabat le mardi 12 septembre, à la Direction de la géologie, dont les travaux et les conclusions font autorité en matière de géologique nationale. La réunion qui était présidée par le directeur de la géologie et qui est ingénieur de formation, Mohamed Benlakhdim, a vu la présence de plusieurs enseignants chercheurs comme le professeur Omar Ibenbrahim de l’Institut Scientifique de l’Université Mohammed V de Rabat-Agdal, un autre enseignant de l’Université Chouaib Doukkali, Faculté des sciences d’El Jadida, Fekkak Abdelilah et de Amrouch Khalid, de l’Université Mohammed VI Polytechnique, située à Ben Guérir.

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D’après les explications fournies par le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable , le but « de cette réunion est de discuter des aspects scientifiques du séisme d’Al Haouz et de ses effets sur la région afin de déterminer et décrire le contexte géologique, géophysique et sismique des séismes enregistrés ». Avec l’objectif d’éclairer l’opinion publique en mettant à sa disposition des données et des informations scientifiques.

Le département ajoute que « les experts ont rassemblé des documents géologiques à des fins d’analyse et ont proposé les mesures nécessaires à prendre, ainsi que la diffusion de cartes d’activité sismique et l’information des décideurs, des communautés rurales et des spécialistes de l’aménagement du territoire sur son impact sur les zones adjacentes à la faille de l’Atlantique Sud ».

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Il faut rappeler qu’à la suite du séisme, de nombreuses voix s’étaient élevées pour s’interroger sur la possibilité de prévoir à l’avance un séisme. En effet, l‘objectif des prévisions sismiques est d’alerter les populations avant les séismes dangereux. Cela permet aux citoyens de se préparer et de réduire les dégâts sur les biens et les vies humaines.

Cependant, la plupart des experts préfèrent se concentrer sur la réduction à long terme des dangers sismiques. Il privilégie l’amélioration de la sécurité des infrastructures plutôt que de se fier à des prédictions souvent imprécises des séismes.

Ceci dit, ce travail de vulgarisation de l’information sismique qui relève de l’initiative du département de l’énergie répond bien à des attentes réelles.

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Said Tanjaoui